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La terre moissonnée, un chant d'amour meurtri
Abrite les questions d'une nuit tourmentée :
Les récoltes ne seront plus récupérées,
Le sol noir se durcit, sèche, et se racornit
Au centre du chant brisé, assise par terre
Elle renonce au désir de voir émerger
Les fleurs printanières qu'elle avait semées
Des roses, des perce-neiges et des primevères.
Abandonnée dans un vertige solitaire
Elle érige une tour des pierres les plus dures
Et de ses mains déjà couvertes d'engelures
Elle se constitue sa propre prisonnière ;
Si chacune des notes jouées autrefois
S'est éteinte sous des bourrasques de poussières
Il suffit de me suivre et de me laisser faire,
J'offre le remède qui apaise l'effroi.
Une couverture pour que tu n'aies plus froid,
Un toit où tu puisses te sentir à ton aise,
Un chocolat chaud à proximité des braises
De la cheminée, où crépite un feu de bois.
Sur le tapis persan, juste à coté de toi,
Je te parlerai pour ne plus que tu te taises
Et ne t'effaces dans d'indicibles malaises
Je te bercerai, au simple son de ma voix...
Si tu savais... J'aurais aimé, plus d'une fois,
Dépasser des clichés qui le poète écoeure
Et te déposer bien au-delà de mon coeur
Dans ce jardin secret que tu détiens de droit.
Abrite les questions d'une nuit tourmentée :
Les récoltes ne seront plus récupérées,
Le sol noir se durcit, sèche, et se racornit
Au centre du chant brisé, assise par terre
Elle renonce au désir de voir émerger
Les fleurs printanières qu'elle avait semées
Des roses, des perce-neiges et des primevères.
Abandonnée dans un vertige solitaire
Elle érige une tour des pierres les plus dures
Et de ses mains déjà couvertes d'engelures
Elle se constitue sa propre prisonnière ;
Si chacune des notes jouées autrefois
S'est éteinte sous des bourrasques de poussières
Il suffit de me suivre et de me laisser faire,
J'offre le remède qui apaise l'effroi.
Une couverture pour que tu n'aies plus froid,
Un toit où tu puisses te sentir à ton aise,
Un chocolat chaud à proximité des braises
De la cheminée, où crépite un feu de bois.
Sur le tapis persan, juste à coté de toi,
Je te parlerai pour ne plus que tu te taises
Et ne t'effaces dans d'indicibles malaises
Je te bercerai, au simple son de ma voix...
Si tu savais... J'aurais aimé, plus d'une fois,
Dépasser des clichés qui le poète écoeure
Et te déposer bien au-delà de mon coeur
Dans ce jardin secret que tu détiens de droit.
J'ai généralement deux réactions lorsque je réponds à une note : Une réaction à chaud, qui part d'un sentiment impulsif, et une bien à froid, après m'être posé. En général, cette dernière n'a pas le temps d'apparaître, parce que je trouve plus vrai d'apparaître à chaud.
Ce poème est donc une réaction à la lecture d'une note, tant dans sa forme que dans son contenu. Je le trouve plutôt bon, et pour cette raison, j'ai besoin d'une extrême fermeté dans le jugement. Il doit être meilleur encore.
La personne avec qui j'ai eu cet échange de note se reconnaitra. J'ai extrapolé un peu (sinon je ne serais pas poète) mais l'idée de fond reste la même.
En espérant qu'il puisse trouver un écho quelque part, J'attends vos avis.
Ce poème est donc une réaction à la lecture d'une note, tant dans sa forme que dans son contenu. Je le trouve plutôt bon, et pour cette raison, j'ai besoin d'une extrême fermeté dans le jugement. Il doit être meilleur encore.
La personne avec qui j'ai eu cet échange de note se reconnaitra. J'ai extrapolé un peu (sinon je ne serais pas poète) mais l'idée de fond reste la même.
En espérant qu'il puisse trouver un écho quelque part, J'attends vos avis.
© 2011 - 2024 MildPriest
Comments22
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J'ai tenté d'écrire un chant aussi doux et n'y suis parvenu...
Ce texte me parle car comme tu l'expliques dans tes réponses il parle vrai, on ressent la tendresse et le balancement qui rassure.
Ce texte me parle car comme tu l'expliques dans tes réponses il parle vrai, on ressent la tendresse et le balancement qui rassure.